Elle détourne 210.000€ d’aide sans aucun salarié et se fait plaisir avec l’argent de l’état

Elle détourne 210.000€ d’aide sans aucun salarié et se fait plaisir avec l’argent de l’état

Le confinement de 2020 était une période difficile pour tous les secteurs d’activité. D’où la décision du gouvernement de mettre sur place une allocation au chômage partiel. De quoi donner des idées à la propriétaire d’un salon de beauté qui a réussi à gagner 210 000 euros en seulement quelques clics sur son ordinateur. Vous vous demandez sans doute comment est-ce qu’elle a pu faire pour obtenir une telle somme ? L’astuce est pourtant très simple. Elle a déclaré une cinquantaine de salariés imaginaires pour lesquels l’État lui a versé cette subvention. C’était en tout cas sans compter sur les mesures de contrôle inopiné qui ont suivi et permis aux inspecteurs de la démasquer.

210 000 € investis dans la chirurgie esthétique

Les investigations menées par les responsables au sein de l’administration ont conclu que cette femme n’avait jamais embauché de salariés en difficulté. Ce qui était pourtant marqué sur son formulaire. Selon nos confrères de LCI, cette propriétaire d’un salon de beauté de Seine-Saint-Denis se serait fait plaisir « aux frais de l’État ». Pour cause, elle a dépensé tout cet argent pour une chose à laquelle on ne s’attendait pas du tout. Eh oui, contre toute attente, la personne à l’origine de cette escroquerie au chômage partiel s’est fait refaire les fesses et la poitrine. De quoi provoquer l’indignation au sein de l’opinion publique.

Cette femme est bien entendu tenue de rembourser l’intégralité de cette somme comme le prévoient les textes établis par le ministère du Travail. Elle risque même de se voir interdite d’allocations publiques en matière d’emploi pendant cinq ans. Selon l’article 441-6 du code pénal, une telle infraction est également sanctionnable par deux ans de prison en fonction de la gravité des cas. Une peine assortie d’une amende pouvant aller jusqu’à 30 000 euros. Autant, vous dire que cela ne peut que la dissuader de récidiver la prochaine fois qu’elle sera tentée par une nouvelle opération de chirurgie esthétique. De quoi lui permettre de réfléchir à deux fois avant de se servir encore de manière frauduleuse dans les caisses de l’État.