Tout le monde ne parlait plus depuis quelque temps que de la sélection de Slimane pour porter haut les couleurs de la France lors de l’Eurovision 2024. Le chanteur a en effet énormément attiré l’attention par le talent hors du commun dont il a fait preuve jusqu’à présent. Avec l’acolyte de Vitaa sur scène, les français espèrent cette fois ramener la coupe à la maison. Ce qui lui permettra de succéder à Marie Myriam, la dernière gagnante française de l’Eurovision en 1977.

Un artiste accompli

Le parcours de Slimane n’est plus un secret pour ses fans. Le chanteur a en effet performé dans the Voice avant de se lancer dans une carrière solo très prometteuse. Son talent pour la chanson était telle qu’il a même tapé dans l’œil de Vitaa. Pendant quelques années, les deux artistes ont donc collaboré. Une association particulièrement fructueuse qui leur a permis à tous les deux de rafler plusieurs récompenses. Leurs singles se sont également classés en tête du top des morceaux les plus écoutés sur les plateformes de streaming vidéo. Autant dire que la délégation française envoie l’artillerie lourde à l’assaut de la première place de l’Eurovision en misant sur lui.

Un rythme trop lent ?

Malgré son immense talent, Slimane ne fait pourtant pas l’unanimité. Sa participation a d’ailleurs créé une certaine polémique par rapport à ses capacités de remporter la compétition. Le chanteur a décidé de choisir son morceau intitulé Mon Amour pour concourir et selon certains, cette composition n’a pas l’étoffe pour tenir tête à la concurrence. La star est quant à elle d’un tout autre avis. C’est la raison pour laquelle elle a maintenu sa décision en faisant fi de toutes les critiques reçues jusqu’ici.

La cheffe de délégation française de l’Eurovision s’exprime

Philippe Dufreigne, journaliste chez BFMTV avait déclaré : « Le problème de Slimane, c’est que sa chanson était lente. Il a dû faire un truc un peu plus électro, un peu plus boum-boum ». La cheffe de la délégation française à l’Eurovision a quant à elle tenu à se montrer rassurante. Elle mise en effet sur une scénographie sur mesure visant à faire suivre l’artiste par le plan séquence d’un caméraman pendant plusieurs minutes. Il commencera ainsi par toucher la caméra : « Par ce geste, il signifie que le public devient son partenaire ».