Des zones d’ombres subsistent autour du meurtre de Justine Vayrac

Des zones d’ombres subsistent autour du meurtre de Justine Vayrac

Justine Vayrac a bien été tuée. Lors de sa garde à vue, le suspect, a avoué avoir tué la jeune femme avant de l’enterrer. Ce dernier a été mis en examen pour meurtre, séquestration et viol. L’homme de 21 ans a été placé en détention provisoire et encourt la condamnation à perpétuité. Pour autant, il existe encore quelques zones d’ombres sur la mort de la jeune femme. Mobile, drogue, complice ? Qu’en est-il exactement ? C’est ce que nous allons voir tout de suite.

Un mobile qui reste encore à déterminer

Ce dimanche 23 octobre, Justine Vayrac avait disparu à la sortie d’une boîte de nuit de Brive-la-Gaillarde. Il y a quelques heures, le principal suspect de l’affaire, a avoué l’avoir tué. Les indications qu’il a données aux enquêteurs ont permis de retrouver le corps de la victime. Mais que s’est-il passé chez Lucas L ? Le meurtrier a déclaré que la victime s’était rendue chez lui, et qu’ils avaient eu un rapport sexuel consenti. Mais il a été mis en examen pour meurtre, séquestration et viol. Ce qui veut dire que c’est plus compliqué que ça.

L’autopsie du corps de Justine prévue dans les prochains jours permettra également de savoir si la jeune femme a été droguée. Il faut dire qu’un ami de la jeune femme, a donné des éléments troublants aux policiers. En effet, il a notamment évoqué une coupe de champagne qui aurait été offert à Justine durant la soirée par Lucas L. Toujours selon Théo, le meurtrier se trouvait dehors précisément au moment où Justine serait sortie prendre l’air, ne se sentant pas bien. Le jeune homme avait-il planifié le meurtre ?

Comment Justine est-elle morte?

Cette question est également encore en suspens. En effet, le meurtrier a indiqué que c’est un coup qu’il aurait porté à Justine Vayrac qui aurait entraîné sa mort. Sauf que selon les premières constatations, ce n’est pas possible. En effet, le procureur de la République de Limoges Baptiste Porcher a expliqué : »Les premières constatations font état d’une pluralité de coups, au niveau de la face, dont au moins un avec une arme contondante« .