Mort du petit Émile : « Il y avait un bûcheron… » l’aveu de taille d’un habitant

Mort du petit Émile : « Il y avait un bûcheron… » l’aveu de taille d’un habitant

Il y a de cela 8 mois, Émile, un garçonnet de 2 ans et demi à l’époque, avait disparu. L’enfant séjournait à ce moment-là dans la propriété secondaire de ses grands-parents, dans le hameau du Vernet. Aux environs de 16h, après la sieste, il se balade dans les alentours. Seulement, les membres de sa famille ne trouveront pas sa trace. Malgré les battues et les moyens déployés, il aura fallu 8 mois pour que le corps ne soit retrouvé. Une joggeuse a ramené ses ossements à deux pas de chez lui. Si la piste de l’accident est évoquée, certains la réfutent, arguments à l’appui.

Comment est mort le petit Émile ?

Du côté des habitants du Haut-Vernet, les langues se délient. Tout le monde a son avis concernant la disparition du petit Émile Soleil, âgé de 2 ans. Et un agriculteur a justement donné le sien à nos confrères de BFMTV. « Les ossements ont été mis là », assure-t-il, évoquant l’intervention d’une main humaine. Et donc, non pas un accident ou le fait d’animaux l’ayant traîné, comme des loups. « Il y a eu une coupe de bois, un bûcheron, ceux qui vont aux champignons, les chasseurs, leurs chiens », énumère-t-il. « On peut passer à côté, mais franchement, ça paraît gros ». Un aveu de taille, en somme…

« Les ossements ont été mis là » : des villageois réfutent la thèse de l’accident

De leur côté, les autorités ont pourtant fait valoir la difficulté des recherches. Comme les conditions météorologiques et le fait que les premiers gels de l’hiver allaient peut-être faire ressortir des pistes. À cela s’ajoute « la chaleur, la fatigue, le monde et des chiens épuisés qui avaient travaillé toute la journée ailleurs avant d’arriver sur le site le samedi soir ». Ainsi, « beaucoup de facteurs peuvent expliquer que rien n’a été trouvé », apprenait-on de ces sources auprès des gendarmes. Y a-t-il eu intervention humaine ? Émile a-t-il été la simple victime d’animaux sauvages ? Trop tôt pour le dire avec certitude…

L’absence des lacets à ses chaussures intrigue les gendarmes

D’autant qu’un autre élément semble attirer l’œil des enquêteurs. À savoir, les chaussures que portait Émile et l’absence de lacets sur ces derniers. De nouvelles hypothèses ont donc émergé, quant à cet élément, jusqu’alors introuvable. « Cela intrigue, au même titre que d’autres détails, avance une source proche de l’enquête. Mais il y a des choses qui intriguent et qui sont parfaitement explicables ».

Où en est la recherche du petit Émile ?

« Il peut y avoir des explications de circonstances, dû à un tiers, poursuit cette même source. Mais aussi une explication naturelle quand on passe dans les broussailles avec des nœuds simples ou doubles avec des grosses boucles. Mais effectivement, c’est une question ». Les restes du petit Émile, ainsi que ses vêtements, font aujourd’hui l’objet d’un examen minutieux auprès de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. De son côté, la famille a pu récolter l’argent des dons pour organiser au mieux les obsèques du petit garçon.