Thomas Sotto tyrannique avec ses collègues ? Certains brisent le silence, "Je n'ai jamais vu...

Thomas Sotto tyrannique avec ses collègues ? Certains brisent le silence, "Je n'ai jamais vu...

Il est le visage connu de France 2 pour les Français qui se lèvent tôt le matin mais aussi ceux qui mangent devant la télévision. Au fil des années, Thomas Sotto a réussi à obtenir une place importante dans le paysage audiovisuel. Mais voilà que son image vient d'être écornée. En effet, nos confrères de Télérama ont dévoilé une enquête troublante.

Les témoignages chocs des collaborateurs de Thomas Sotto

Dans un article publié ce mercredi 3 juillet 2024, certains collaborateurs du journaliste se sont épanchés sur la possible exigence poussée à son paroxysme de la part de l'acolyte de Marie Portolano dans Télématin. "On cale un invité, que le rédacteur en chef valide, mais derrière, on annule à la demande de Thomas Sotto. Il y a de sa part de l’irrespect, des colères froides, il dénigre le travail", explique un ex-employé dans l’hebdomadaire. "Je n’ai jamais vu un animateur dont tout le monde avait aussi peur. J’ai passé des dimanches d’horreur où il annulait l’invité en disant : 'Je veux autre chose' sans préciser quoi. J’ai très peu pleuré dans mes boulots mais chez eux, oui, plusieurs fois", témoigne une ancienne collaboratrice.

"Thomas, c'est la parole divine"

D'autres dévoilent aussi le ton très méprisant qu'utiliserait Thomas Sotto lors du débrief de 9h35 avec toute l’équipe : "c'était nul", "on n'a pas assez d'ambition", "on ne se donne pas les moyens", "les invités n'étaient pas bons". Un autre collaborateur continue : "On écoute l'empereur donner ses avis et tirer à boulets rouges, il humilie, c'est dégradantThomas, c'est la parole divine. Ils sont tétanisés devant lui. Ce ne sont pas ses choix qui sont remis en question, mais ses manières". Interrogé par nos confrères Thomas Sotto reconnaît avoir été rude à plusieurs reprises. "Je faisais des débriefs trop durs, je fais amende honorable, et j'ai corrigé le tir depuis deux ans", nuance-t-il.

L'animateur donne sa version

Mais pour lui, l'émission de France 2 est un grand enjeu : “Télématin, c'est une très grosse machine qui a vécu un choc culturel. C'est beaucoup de pression, de fatigue, et peut-être chez certains un sentiment d'injustice, car personne ne démérite. (...) Oui, je peux être exigeant, de bonne ou de mauvaise humeur. Je suis très franc, je dis les choses les yeux dans les yeux", se défend-il. Pour lui, seules les grandes personnalités de ce monde, comme Vladimir Poutine ou encore Volodymyr Zelensky, doivent être interrogées. "Ce que je n’aime pas, c’est quand on n’a pas tenté. Est-ce que je mets la pression sur mes équipes ? Oui, sans doute, parce que cela fait partie de mon boulot".