Thierry Ardisson a été décoré de la Légion d’honneur par Emmanuel Macron. Le président de la République a tenu à féliciter la carrière de l’animateur et producteur français. « Du 93, rue du Faubourg Saint-Honoré au 55 de la même rue, il y a en fait 50 ans de télé, Première fois, Double jeu, Lunettes noires pour nuits blanches, Tout le monde en parle, Salut les Terriens !…« , a indiqué le chef de l’Etat, listant les émissions présentées et produites par le mari d’Audrey Crespo-Mara.

Lio revient sur son passage dans Tout le monde en parle

« Je suis ému, je pense que je vais pleurer au moment du discours du président », a lâché l’homme en noir, qui s’est confié sur sa relation avec un homme. Mais cette décoration ne passe pas pour certains. Parmi les personnes qui dénoncent cette décision, il y a Lio. La chanteuse s’est confiée sur le sujet lors d’un entretien pour nos confrères de 20 Minutes. Et elle est revenue sur son passage dans l’émission Tout le monde en parle en 2006, animé par Thierry Ardisson. L’artiste s’était alors mise en colère au sujet de la mort de Marie Trintignant battue par Bertrand Cantat : « Je pense que Bertrand a droit à une rédemption, mais dire que Marie était responsable de sa mort avec lui, non, l’amour n’apporte pas la mort, ou alors c’est une erreur », avait-elle lancé. Un passage qui selon serait « fondamental dans votre prise de parole », demandent nos confrères.

Lio au sujet de Thierry Ardisson : « Je ne (le) respecte pas »

La chanteuse rétorque alors : « Malgré lui. Malgré cet homme (Thierry Ardisson) qui est un manipulateur et que je ne respecte pas. » Parmi les autres femmes qui ont décrié cette nomination, il y a Christine Angot qui a publié une tribune dans Libération, qualifiant cette décoration de « gifle« . « De toute façon, les gifles, ça fait depuis que monsieur Macron est arrivé au pouvoir que Foutriquet nous en fout l’une après l’autre », lâche Lio. Lors de cet entretien, la chanteuse est aussi revenue sur la libération de la parole des femmes. Et elle loue le courage d’ « Adèle Haenel, qui l’a payé très très cher » selon elle. « Je pense que c’est grâce à cette première pierre que Judith Godrèche bénéficie aujourd’hui d’une parole mieux entendue ».

Ses confidences sur sa famille

Pour nos confrères de 20 Minutes, Lio est aussi revenue sur le départ de sa famille du Portugal, fuyant la dictature de Salazar. « Tout le monde avait des pin’s avec la faucille et le marteau. Lisbonne était décorée de merveilleuses peintures révolutionnaires (…). Tout le monde militait, même les tout jeunes ! C’était comme une respiration, c’était énorme« . Un enthousiasme qu’elle aimerait sans doute voir en France. Comme à son habitude, Lio n’hésite pas à dire tout haut ce que certains pensent tout bas.